Interventions politiques

L'industrie sidérurgique américaine dans la tourmente

Le besoin de stratégies et de tactiques modernes pour défendre les intérêts du travail

– K.C. Adams –

L'industrie sidérurgique américaine lutte pour se maintenir en tant que source de profit maximal pour les riches. L'économie impérialiste a atteint un niveau de productivité où l'investissement dans la valeur fixe et circulante des moyens de production éclipse le nombre de travailleurs produisant une nouvelle valeur. Cela signifie que le taux de profit des investisseurs est soumis à une pression constante à la baisse.

Les propriétaires de capitaux, d'actions et d'obligations du secteur sidérurgique obligent les dirigeants et les gouvernements à maintenir leurs profits à un certain taux par divers moyens. Il s'agit notamment de stratagèmes pour payer les riches organisés par l'État, tels que l'Inflation Reduction Act (loi sur la réduction de l'inflation) du président Biden, de fusions et d'acquisitions visant à concentrer la propriété et à permettre un contrôle monopoliste de la production et des prix de l'acier, et de l'expansion constante de l'économie de guerre avec des guerres de destruction sans fin et les énormes dépenses publiques actuelles pour la guerre par procuration États-Unis/OTAN en Ukraine. US Steel s'est également engagé à utiliser ses revenus pour racheter des actions dans le secteur de l'acier en épuisant les ressources. Dans ce contexte, les propriétaires s'en prennent aux métallos et à leurs salaires, avantages sociaux et pensions en les plongeant dans un état constant d'anxiété et d'insécurité et en exigeant des concessions.

La monarchie et le « pouvoir de convaincre »

Dans un article paru en mai dans PoliticsHome sur sa visite en Inde avec le groupe parlementaire multipartite sur l'Inde (commerce et investissement), la baronne Sandip Verma déclare qu'on lui a « rappelé régulièrement au cours de la visite la valeur et l'importance de l'engagement en personne ». Après avoir déclaré qu'à chaque occasion, on leur a rappelé que « la Grande-Bretagne restait un partenaire et un ami important pour l'Inde », elle ajoute cette mise en garde : « Cependant, il a été noté que notre pouvoir de convaincre, qui faisait autrefois l'envie du monde, a besoin a besoin d'un redémarrage en réponse à la dynamique mondiale changeante des nations émergentes telles que l'Inde ».

La baronne Verma se penche sur le couronnement du roi Charles III, et explique que « ce fut une excellente occasion de présenter le meilleur de ce que nous avons à offrir au monde, tout en constatant combien il reste de joyaux à découvrir ». Elle tire la conclusion suivante : « Notre nouveau monarque nous offre l'occasion d'établir des liens plus solides et plus étendus en allant à la rencontre des autres par l'intermédiaire d'institutions uniques comme le Commonwealth, mettant en lumière pour aux générations actuelles et futures la force la puissance des valeurs et des causes communes. » Elle termine en « portant un toast à un avenir plus radieux et plus fort pour la Grande-Bretagne et sa place dans le monde et au rôle que nous devons jouer dans cet avenir ».

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À titre d'information

Christian Legeais, agent officiel du Parti marxiste-léniniste du Québec