Joignez vous à la marche pour l'éducation publique !

23 novembre 2023

600 000 travailleuses et travailleurs disent qu'ils ne forment qu'un avec les besoins de la population du Québec

Partout au Québec, les travailleurs et travailleuses des maisons d'éducation, des services de garde jusqu'au cégep, ainsi que tous ceux et celles oeuvrant dans la santé et les programme sociaux ont pris action pour affirmer qu'elles sont les conditions de travail et de salaire qui sont nécessaires pour être à la hauteur des soins et des services dont a besoin la population. À Montréal, les enseignants de la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) ont marché,sur le boulevard Saint-Laurent, du Parc Jarry au Parc Jeanne-Mance, tandis que les membres du Front commun ont convergé au Parc des Faubourgs, près du Pont Jacques-Cartier. Les pancartes illustraient la conscience qu'ont les travailleurs et les familles de l'immense contribution qu'ils font à la société. Beaucoup exposaient le discours intéressé du gouvernement qui débloque des millions et des milliards pour la venue d'équipes sportives américaines ou pour l'exploitation de minéraux pour la filière des batteries, alors que chaque dollar investi pour répondre aux demandes des travailleurs du secteur public est considéré comme une dépense et un pillage de la richesse collective. La journée du 23 novembre a été l'expression de la conscience collective du peuple du Québec que la construction d'un système public de soins et d'éducation repose sur l'expertise et les demandes de ceux et celles qui les dispensent chaque jour.

Les travailleurs de la santé, de l'éducation et des programmes sociaux ne sont pas des choses jetables qu'on peut déplacer au gré de ce qui sert les intérêts privés dans leur secteur et tout le monde est conscient que ce sont justement les nombreux décrets, compressions et détournement d'argent vers le privé qui ont créé les conditions intenables que l'on connaît. Le refus des travailleurs du secteur public de se soumettre à une organisation du travail qui sera de plus en plus entre les mains des intérêts privés est définitivement ce qui protège la notion d'un système de soins et d'éducation qui a pour point de départ de répondre aux nombreux besoins de toute la population. C'est pourquoi aussi la vaste majorité de celle-ci appuie les travailleurs qui leur donnent des soins, malgré les tentatives de division du gouvernement et toute la réorganisation que les familles doivent faire une fois les écoles fermées et leur service de garde fermés.

Rappelons que la FAE, qui sera à partir du 23 novembre en grève générale illimitée – soit la fermeture de près de 40 % des écoles du Québec, a lancé l'appel une grande marche nationale à la défense des enseignants et de l'éducation publique. Mélanie Hubert, présidente de la FAE, a souligné que la dernière grève générale illimitée des enseignants date de 1983, « mais ce qui est différent de ce qui s'est passé il y a 40 ans, c'est que cette fois-ci, les profs se battent pour la survie des services publics [...] parce qu'ils croient que les services aux élèves se sont dégradés à un point tel qu'il n'y a pas d'autres solutions pour faire changer les choses. »

Le gouvernement du Québec a la responsabilité de donner des conditions de travail que ceux qui dispensent tous les soins à la population jugent adéquates.

Tous en appui à la lutte des travailleurs des écoles et des des institutions de santé !

Joignez vous à la marche pour l'éducation publique !

Christian Legeais, agent officiel du parti marxiste léniniste du Québec
Politique de confidentialité