Élections
générales
le
7
avril
2014
Les enjeux dans
cette élection
Selon les candidats du PMLQ
Santé
publique
dans
les
écoles : une
question de droit
Yves Le Seigle
candidat du PMLQ dans Lafontaine
On parle beaucoup des moisissures
dans les écoles à Montréal. La gestion des
écoles relève de la commission scolaire à laquelle
elles appartiennent. Le financement des commissions scolaires provient
du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS)
et de la taxe scolaire. À titre d'exemple, le financement de la
Commission scolaire de Montréal (CSDM) provient du MELS pour un
peu plus de 65 %. La portion restante provient principalement de la
taxe scolaire.
Le site de la CSDM indique: « Les règles
budgétaires du MELS présentées aux commissions
scolaires du Québec pour l'année scolaire 2012-2013
comprennent des coupures budgétaires substantielles, afin
d'assurer le retour à l'équilibre provincial. » En
examinant le Sommaire des dépenses par activité, la part
du budget pour la conservation des immeubles est de 3,83 %, celle pour
l'entretien ménager est de 2,29 % et celle pour
l'amélioration, transformation et rénovation majeure est
de 1,61 %.
Le fait que des écoles contaminées, comme
l'école Baril dans l'Est de Montréal, doivent être
démolies parce qu'irrécupérables est causé
par la politique criminelle de payer les riches où le
financement alloué à l'entretien est sans cesse
diminué. Ce n'est pas un hasard si sur les six écoles
fermées pour cause de moisissures à Montréal,
trois sont situées dans Hochelaga-Maisonneuve, un quartier
étiqueté défavorisé.
Le droit à l'éducation comprend aussi le
droit des élèves, des enseignants et employés de
soutien à des écoles saines, exemptes de moisissures et
d'amiante peu importe le quartier. L'équilibre budgétaire
est une réclamation de la bourgeoisie, pas du peuple. La
destruction de l'éducation publique doit cesser et nos
écoles doivent être au niveau des plus hautes normes de
salubrité. C'est une question de droit et de santé
publique et c'est non négociable.